10 janvier, 2006

Vous avez demandé la police, ne quittez pas...

Bonjour à toutes et à tous, bonne année et meilleurs voeux de bonheur et de santé (car quand on a la santé on a tout, n'est ce pas Jul ;-) ).
Vous vous demandez surement (ou bien pas du tout, de toutes façons c'est pareil) pourquoi ce titre de post? Et bien c'est parceque pour la première fois nous avons dû avoir recours aux services des fonctionnaires de maintiens de l'ordre publique. Pourquoi? Laissez moi vous raconter.

Tout a commencé un lundi soir vers 21h00 quand on entend Amélie et moi un vacarme terrible qui provient de l'immeuble d'en face, musique à fond et mecs qui hurlent au balcon. A la rigueur ils ont le droit de faire la fête, nous aussi on l'a faite avant, mais là ou on est moins d'accord c'est que dès qu'ils ont vu nos silouhettes à la fenêtre (car nous avons quand même regardé par la fenêtre pour voir qu'est ce qui se passait), ces messieurs, passablement aviné, se sont mis à nous cannarder de clémentines et autres. Nous on se demande quoi faire et on fini par se dire que si ça continue jusqu'à 23h00 on appelle les flics. Le problème avec ces Grenoblois c'est que ces gens ne savent pas boire et donc à 22h30 (10 min après le premier projectile) plus de son, plus d'images. Fin du premier épisode.

Le deuxième commence le soir du réveillon du premier de l'an (évennement qui sera l'objet d'un prochain post), alors que je dégustais un excellent vin de chez (chut chut pas de marques), je me rend compte qu'une patate est restée collée sur mon pantalon et qu'en face des blaireaux hurlent de plaisir. Je dois dire que sur le coup je suis resté un peu con, et du coup Jérémy a pris l'occasion pour pousser sa geulante (il a une voix qui porte bien l'animal). On se dit qu'on va appeller les flics mais la nuit du premier de l'an ils ont d'autres chats à fouetter, on va donc se faire justice nous même (pas bien) en balançant nous même divers projectiles consommables, sans résultats probant, puis on passe à autres choses et on passe une bonne soirée. Fin du deuxième épisode.

Le troisième acte se passe un samedi alors qu'on discute Amélie et moi, on se rend compte qu'une patate (ils ne respectent vraiment pas la sacrosainte pomme de terre) est collée sur notre fenêtre, mon sang n'a fait qu'un tour et j'ai appellé la police, je me dis qu'ils doivent s'en foutre et que ça va en rester là, mais non un petit quart d'heure après on sonne à la porte. Quatre fonctionnaires de police s'étaient mobilisés pour venir constater du jeté de pomme de terre de notre voisin. Ils ont pris nos coordonnées et se sont rendus chez le contrevenant puis nous ont dis qu'à priori c'était bon et que s'il y avait dégradation à nouveau de ne pas hésiter à porter plainte.
Voilà où en est l'affaire, pour l'instant plus de signes de vie du voisin d'en face.
A bientôt.